Rencontre avec Thomas, fauconnier au Donjon des Aigles !
9h
Du lieu — un château féodal du XIème siècle offrant une vue à couper le souffle sur la vallée — aux animaux qui l’habitent — la plus prestigieuse collection d’oiseaux de proie du monde —, tout ici invite à se laisser embarquer pour un moment magique.
La journée de Thomas commence à 9h, avec un petit tour des lieux, histoire de s’assurer que tous les pensionnaires vont bien. Ensuite, place au petit-déjeuner ! Lui et les 4 autres soigneurs animaliers et dresseurs d’oiseaux du parc nourrissent chaque jour les plus petits. Les oiseaux du Donjon sont nés en captivité, parfois aux quatre coins du monde. Mais afin de respecter leur mode de vie, nos professionnels ne ravitaillent les adultes que tous les deux jours, comme ceux-ci procéderaient en liberté.
Une fois le repas distribué, Thomas poursuit sa matinée par la pesée des oiseaux avant de s’attaquer au nettoyage et à l’entretien des espaces verts.
14h30
Tout au long de la journée, Thomas est disponible pour le public. Le donjon abrite quantité d’espèces de rapaces diurnes et nocturnes. Ce qui fait l’exceptionnalité des lieux, c’est sans aucun doute la proximité voulue entre les visiteurs et les animaux. La plupart sont en liberté, une façon d’être fidèle aux techniques de travail traditionnelles des fauconniers. De son parcours professionnel aux habitudes des oiseaux, notre fauconnier parle avec plaisir de sa passion !
15h30
Le moment fort de la journée est sans conteste celui du spectacle. La foule prend place au cœur de l’esplanade, la musique démarre, et c’est parti pour un show aérien d’une rare beauté ! Petits et grands sont tour à tour impressionnés par la confiance qui existe entre les oiseaux et les fauconniers, ébahis par la chorégraphie des volatiles, tremblants à l’arrivée des vautours et émerveillés par la beauté des Aras, Lori des Moluques et autres Cacaotès à huppe jaune qui viennent se poser sur les visiteurs qui le souhaitent.
21h
Une fois le public parti, la journée se poursuit pour Thomas qui peut être amené à rechercher les oiseaux égarés. « On ne compte pas ses heures, c’est avant tout un métier de passion », nous confie-t-il.