On ne va pas se mentir, la Pole Dance conserve quelque chose de sulfureux… Pourtant, dans la pratique, elle peut être tout autre chose : une vraie discipline sportive, qui n’a pas grand chose à voir avec une activité inéluctablement liée à l’effeuillage. Le Mag est parti en pèlerinage à Lourdes rencontrer Florence Abbadie, entraîneure du club Pole Dance 65, pour en parler avec elle.
Le Mag : Comment a commencé l’aventure Pole Dance 65 ?
Florence Abbadie : J’ai découvert la pole dance avec la star française internationale Marion Crampe, qui est native du département. C’est elle qui m’a formée et qui m’a soutenue, et c’est sous sa tutelle que s’est créé l’association en 2013.
Pour beaucoup de personnes, la pole dance est associée au striptease. Comment vous gérez ça dans un club ouvert à tous ?
Le plus difficile pour moi a été de changer l’image de cette activité. Les deux premières années d’existence du club, on a créé deux spectacles ; la première édition a fait venir plus de 1000 personnes, et beaucoup ont été surpris, notamment la génération qui a connu Les Flics à Miami et qui avait en tête l’image de la strip-teaseuse. Chez nous, la pole dance est un sport, qui associe technicité et sensibilité artistique.