L’ endroit à tous les attributs du bistro parisien : carrelage en damier blanc et noir, habillage des murs en bois, petites ardoises suspendues… Ne vous y tromper pas,
on est bien dans le Sud-Ouest !
Magali et Jérémy, patrons des lieux, le savent bien, eux qui cuisinent quotidiennement avec des produits locaux. C’est d’ailleurs cela qui les a conduit à quitter l’Alsace, dont ils sont tous les deux originaires (« culinairement » précise Magali, Jérémy ayant ses racines dans le Nord), pour rejoindre Tarbes : l’amour de la bonne chère, qu’ils animent midi et soir dans des assiettes gourmandes et savoureuses…
Produits frais
Ici, tout est fait maison, desserts compris, et le plat du jour proposé le midi est quotidiennement renouvelé. Le soir, la carte s’étoffe : Jérémy s’amuse davantage. Le produit est toujours respecté, le dressage toujours élégant… On est en plein dans ce que l’on appelle aujourd’hui le « bistronomique », non ? Ce à propos de quoi sourit Magali : « on fait notre métier sérieusement, mais sans trop se prendre au sérieux ». L’ambiance chaleureuse des lieux vient probablement de là : au Tempo, on se prend la tête sur les plats, on ne prend pas celle du client…
Traiteur & afterworks
Le Tempo fait également traiteur, un autre de ses points forts. Que ce soit pour un départ à la retraite ou un repas d’entreprise, il compose des cocktails déjeunatoires et dînatoires qui sont à l’image du reste de sa cuisine : produits locaux et fait maison. Et quand sonne l’heure de l’apéro, on change de Tempo : la maison propose, le jeudi soir, des bières locales (In’Oc) et des rhums arrangés en happy hours.
Atmosphère
Mais l’on vous parlait plus haut d’ambiance, alors, en deux mots : Le Tempo, avec son décor de bistrot parisien hors d’âge, semble être une parenthèse dans le temps, toujours raccourci, de nos journées. Pendant la durée d’un déjeuner ou d’un dîner, on met ses soucis de côté et on se concentre sur l’essentiel : bien manger et profiter de ses compagnons de table, famille, amis ou collègues de travail. Mais n’est-ce pas là ce que l’on est en droit d’attendre, après tout, d’un bon restaurant ?