Le Pic de Pan – À la force du poignet

Aujourd’hui, direction Estaing pour une randonnée pas piquée des hannetons. Comme disait un célèbre groupe des années 2000 : « Il va y avoir du sport » ! Direction le Pic de Pan !

Cette balade n’a rien d’une petite promenade de santé. Non seulement cinq heures de marche nous attendent, mais en plus, certains passages ne sont vraiment pas faciles à franchir. Oui : le Mag va faire de l’escalade. Ou presque.

Frigos ancestraux

Nous nous garons à Estaing, sur la place du village. Nous pourrions rouler encore un peu jusqu’au Col des Bordères, mais nous choisissons de commencer la balade depuis le centre de cette charmante petite commune. Après l’église, un chemin nous mène vers la forêt qui s’éveille au printemps. Tiens, un leyté ! Souvenez-vous : les leytés sont des sortes de frigos anciens, des petits édifices en pierre construits au-dessus d’un cours d’eau afin de conserver le lait au frais. Une fois arrivés à l’Auberge, nous avons pris la direction du Pic de Pan à travers les arbres.

Et… Pan !

Au fait, pourquoi ce nom, le « Pic de Pan » ? Bonne question. Le Mag a eu beau fouiller Internet de fond en comble à la recherche d’un indice, nous n’avons rien trouvé. Même ChatGPT n’a pas su nous répondre, c’est vous dire ! N’hésitez pas à nous écrire (redaction.bigorremag@gmail.com) si vous en savez plus ; à notre humble avis, il y a sûrement un rapport avec la mythologie : pour les Grecs, Pan était un Dieu qui protégeait les bergers et les troupeaux. Il était représenté sous les traits d’un homme avec des cornes et des pattes de bouc. À moins que le Pic de Pan soit plutôt un hommage à Peter Pan, le personnage de fiction qui refusait de grandir et qui jouait de la flûte (de pan) ? Allez savoir.

La montagne à mains nues

On chemine à travers les herbes et ça commence à monter sévère. C’est de plus en plus difficile. Soudain, ça grimpe tellement qu’il faut carrément se servir des mains pour se hisser au sommet. Quoi ?! Mais enfin ? Nous n’avons pas signé pour faire de l’escalade ! Nous sommes rédacteurs, pas aventuriers de l’extrême ! Calmons-nous, respirons… Ah ! Faut-il que le Mag vous aime, chers amis lecteurs, pour aller se percher dans de tels endroits !… Tout ça pour vous ramener des reportages palpitants !… Bref. Arrivés en haut, satisfaction, émulation, contemplation : la vue à 360° sur les sommets et la vallée est époustouflante. Ah, au fait : nous étions accompagnés d’un guide qui connaissait parfaitement le secteur, et très franchement, s’il n’avait pas été là, on aurait fait demi-tour avant le Pic. N’oubliez pas : la montagne est aussi belle que dangereuse. Conclusion ? Journée exceptionnelle, vue grandiose, super rando, mais… déconseillée aux débutants !