Il semble y avoir du mouvement à La Gespe : les amplis sont branchés, les guitares sont -accordées, les batteries sont rechargées… Pas de doute : c’est la rentrée !
Septembre. Jour de pluie. Le Mag traîne les pieds… Heureusement, on connaît un remède contre le spleen : direction le bureau de La Gespe pour un petit entretien avec Pierre Domengès, histoire de parler musique tout en s’écoutant un bon vieux rock’n’roll. Go.
Pour cette nouvelle saison, La Gespe a fait mijoter sa programmation à petit feu pour nous concocter un menu de qualité. La recette ? Mélangez une cuillerée de têtes d’affiche avec une poignée de nouveaux talents (de saison), faites revenir une pincée d’artistes locaux à la poêle, ajoutez un soupçon de pop, un zeste de reggae, un nuage d’électro, une bonne rasade de rock, touillez, et vous obtenez une prog’ éclectique et recommandée par tous les gastronomes musicaux. En vrac : Babylon Circus, Celkilt, Benighted, Les Amazones d’Afrique, Le Peuple de l’Herbe… Et le coup de cœur du boss, dans tout ça ? « Le nouveau spectacle de Carmen Maria Vega, et surtout The Legendary Tigerman, un bluesman portugais d’une finesse musicale terrible. Ah ! et dans le cadre des concerts-découvertes organisés à l’Ecla, il y aura Lina Modika, une nouvelle pépite. La Bashung française au féminin ! ».
Les « résidences de territoire » sont des dispositifs culturels qui permettent de faciliter les rencontres entre le monde artistique et les populations locales. Dans ce cadre, La Gespe travaille en partenariat avec la CC Adour-Madiran et l’agglo TLP sur le rôle du bal en tant que lien social au sein de la ruralité : « Avec le groupe Diluvienne, on a abordé la place des femmes dans le bal ; on va également retracer toutes les formes de bal avec la Compagnie Tire-Laine, depuis le bal populaire jusqu’aux formules modernes ». Des restitutions et des ateliers sont prévus (hôpital de Vic-en-Bigorre, EHPAD de Castelnau-Rivière-Basse, etc.), ainsi que des concerts avec les deux groupes (Saint-Sever-de-Rustan, Saint-Lézer, Aspin-en-Lavedan…).
Parallèlement aux concerts, La Gespe poursuit de nombreuses missions parmi lesquelles figure l’accompagnement artistique : « On continue le travail avec les mêmes groupes, et de nouvelles formations intègrent le dispositif comme Combo Loco, ou encore le groupe de rap Milit’Ants, qu’on souhaite prendre sous notre aile pour nous aider à fédérer les rappeurs du département ». En cette rentrée, La Gespe reprend également ses interventions en milieu scolaire, avec par exemple le projet Madame Rap sur la thématique des violences faites aux femmes. Chacune de ces actions est essentielle. Pourquoi ? Car comme disait l’un des plus célèbres punks de la planète : « The future is unwritten ». Oui, « le futur est à écrire », alors… à nous de jouer !