Jonathan Bonneu – La soif de vaincre

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VIGNETTE 03 P10 317 BONNEU

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Après une excellente année 2024, le champion bigourdan Jonathan Bonneu attaque 2025 de la plus belle des manières : il vient d’empocher deux titres nationaux, ainsi que la Médaille de la Ville de Tarbes.

 

Depuis qu’il a remis les gants il y a un peu plus d’un an, Jonathan a enchaîné les exploits : double champion du monde 2024 en k-1 et full contact, champion de France de kickboxing 2024 et 2025, vice-champion de France 2025 de full contact et vice-champion de France 2024 de martial boxing. Pas mal, non ?

 

Enfiler les gants

Jonathan a 32 ans. Il a commencé la boxe à l’adolescence : « On accrochait un sac au cerisier du jardin avec les copains et on mettait les gants entre nous. À 18 ans, je me suis inscrit en club chez Karim AlKama à Barbazan, puis je suis allé chez Jean-Michel Lavedan à Laubadère. Ensuite, je suis allé chez Stéphane Doya. J’ai fait une pause, car ça devenait compliqué de combiner le sport avec les horaires de travail, puis j’ai repris il y a un an avec Hirachidine Combo à l’Invictus Fight Club de Tarbes ». Au fil des ans, Jonathan a appris plusieurs disciplines : boxe française, kickboxing, k-1, full contact… : « Chacune a sa particularité. Par exemple, en boxe française, on a des chaussures, les dommages sont plus importants. En général, une semelle dans le visage… on s’en souvient (rires) ».

 

Jusqu’à la victoire

2 Février 2025. Finale des championnats de France de full contact. Jonathan a l’avantage sur son adversaire. Soudain, il prend un mauvais coup : « Mon arcade s’est ouverte. Le saignement n’a pas pu être arrêté, et j’ai été disqualifié sur décision du médecin. » Aïe ! « Le plus raisonnable aurait été d’aller faire des points, mais… j’étais qualifié pour la finale de kickboxing, et je tenais à faire ce combat. On m’a fait un bandage, j’ai pu disputer la finale et j’ai remporté le titre ». Est-ce que la blessure vous a stimulé ? « Oui, clairement. Il était hors de question que je rentre à Tarbes avec seulement une défaite par disqualification. Au final, ça m’a donné encore plus l’envie de gagner ». Et… ça faisait mal ? « Non. La soif de vaincre anesthésie la douleur ! (rires) »

 

Trouver sa voie

Le 14 février dernier, Jonathan a reçu la Médaille de la Ville de Tarbes en même temps qu’Hirachidine, également sacré champion de France en février : « C’est un honneur pour moi. On a été reçus par Gérard Trémège, le maire de Tarbes… je ne m’attendais pas à ça. Ça me touche et me donne envie de faire plus. Représenter ma ville est une vraie fierté ». Prochaine étape : les championnats du monde au Pays de Galles en octobre. Jonathan, un dernier mot pour les lecteurs ? « Je recommande les sports de combat à tous les jeunes qui se cherchent, qui ont besoin de trouver leur voie. C’est une école de vie incroyable : ça m’a apporté des valeurs, de la confiance, de la maîtrise de moi. Ça m’a apaisé sur tous les points ». Merci, Jonathan, et félicitations !