Tarbes, on le sait, est une ville de cheval. Berceau, avec quelques autres écuries du Sud-Ouest, de la race anglo-arabe au début du XIXe siècle, elle a su préserver jusqu’à aujourd’hui les vestiges de son haras national, vaste parc en coeur de ville abritant des bâtiments d’époque, haras dans lequel, chaque année, se tient le festival Equestria, temps fort estival tout entier tourné vers les arts équestres… On vous touche deux mots de l’édition de cet été.
Le Festival
Cela fait donc 25 ans qu’Equestria existe, et s’y manifeste toujours, avec autant de force, la magie des événements qui en forment la trame. Cela tient d’abord aux artistes qui la mettent en oeuvre, cette magie, en proposant 200 heures de spectacle sur la petite semaine que dure Equestria. Cela tient ensuite au lieu dans lequel se donne le festival, le Haras de Tarbes étant décidément un cadre somptueux pour ce genre de manifestation. Cela tient enfin à l’ambiance générale de ce temps fort, mais nous aurons l’occasion d’y revenir un peu plus loin…
La fête du cheval
Equestria, ce sont certes des spectacles, mais c’est avant tout une grande fête dont le cheval est le roi. A cette occasion, le Haras, ouvert au public, accueille des artistes qui tout le jour distraient les visiteurs de leurs voltiges cavalières, mais également des exposants, des restaurateurs, des musiciens, des circassiens, des expositions thématiques, des animations diverses et variées… C’est un lieu, historique, qui renaît de ses cendres, et conclut à nouveau le pacte qui a longtemps été celui de Tarbes avec la race équine : celui d’une tradition portant aux nues ce fidèle compagnon de l’homme qu’est le cheval.
La Nuit des créations
Point d’orgue de ce temps fort, la Nuit des créations, créée spécialement pour le public d’Equestria, est le grand moment qu’attendent tous les adeptes de spectacles équestres. Depuis 25 ans que le Festival existe, elle a été l’opportunité de voir à Tarbes les très grands noms de la discipline, et cela continue cette année encore avec la venue, entre autres, de la cavalière belge Sylvie Willms, ou des célèbres amazones du Domaine des Écuyers. On trouvera également, auprès de dresseurs plus confirmés, de très jeunes artistes, ainsi d’Isaora et de Jezabel Marques (16 et 19 ans), filles du cavalier français Denis Marques, ou encore de Marie-Alice Simeoni, vainqueure du Trophée « Piste Ouverte » en 2018. La Nuit des créations devrait, comme habituellement, constituer un show proprement exceptionnel. Il sera le coeur battant de cette vingt-cinquième édition d’Equestria qui a tout pour ravir son public et qui devrait connaître, cette saison encore, le grand succès populaire qui est ordinairement le sien…
Texte : Joseph C. Lacour – Photos : Antoine Bassaler