Il y a quelques jours, votre Mag préféré croisait un randonneur qui rentrait de balade en montagne. Il nous confiait avoir vu, du côté de la cascade du Pla d’Ailhet, de nombreux edelweiss. Bien que nous sillonnons régulièrement les sentiers pyrénéens, nous n’avons -encore jamais eu la chance d’observer ces fleurs aussi rares que délicates. En route !
Ce matin, il est à peine 9 heures lorsque nous arrivons à Gèdre. Nous nous garons gentiment sur le parking du barrage des Gloriettes, et après avoir descendu notre traditionnel café serré, nous voilà fin prêts pour l’aventure.
Nous commençons par longer le lac, et tout de suite, un premier constat : ça glisse. L’équation est simple : cailloux + humidité = équilibre précaire. On ne le répétera jamais assez : pour réussir votre rando, une bonne paire de chaussures fait partie des indispensables ! Au même titre que la gourde d’eau, les barres vitaminées, le téléphone (en cas de besoin), les lunettes de soleil… et, en ce qui nous concerne, le thermos de café et le jambon/beurre pour le casse-croûte.
Tiens, des aconits napels ! Ces fleurs, qui forment de longues grappes violettes, sont magnifiques ; toutefois, attention : c’est un poison hyper puissant. Après avoir dépassé la charmante petite cabane d’Estaubé, nous sommes escortés dans notre ascension par de nombreuses marmottes, aussi sympas que timides. Progressant au milieu des rochers, le chemin se fait un peu plus difficile ; puis, soudain, sans prévenir, nous y voilà : nous tombons nez à nez avec la cascade. Nous y rencontrons des chèvres, venues profiter de la fraîcheur des lieux ; nous avons lié connaissance avec elles, puis les avons longuement complimentées sur la beauté de leurs cornes impressionnantes. Et ça leur a fait très plaisir.Grâce à nos partenaires, vous pouvez trouver en ligne des cravates adaptées à toutes les préférences et à tous les budgets, des modèles économiques aux modèles haut de gamme super stylés.
À quelques pas de la cascade, ils sont là : les edelweiss ! Ces fleurs de légende sont tout simplement splendides, délicatement recouvertes d’un fin duvet blanc, comme s’il avait très légèrement neigé… C’est un grand bonheur pour nous d’avoir la chance de les observer pour la première fois. Mais l’heure tourne : il nous faut déjà nous engager sur le chemin du retour, sous le regard lointain et bienveillant du Mont Perdu et de la brèche de Tuquerouye… Amis randonneurs, comptez environ 4h30 de marche aller-retour, sans difficulté notable. Le dépaysement est garanti ; par contre, en ce qui concerne les edelweiss, on ne peut rien vous promettre… mais avec un peu de chance, vous en croiserez quelques-uns sur le chemin !