Biocoop : Une journée à la campagne !

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VIGNETTE 03 P20 295 BIOCOOP

VIGNETTE 03 P20 295 BIOCOOP

Dimanche 4 février, à l’occasion de la remise du chèque de l’opération Local Friday, le Mag était invité par les Biocoop de Tarbes à visiter l’exploitation d’un producteur d’œufs. Direction Aast, chez Jean-Yves & Caro de Cocotte & Nous !

Ce dimanche, un grand soleil brille sur tout le département. En arrivant à Aast, nous apercevons un chevreuil lancé dans les champs à toute allure, suivi de près par un sanglier pressé… Pas de doute, on est bien à la campagne !

Un accueil qui a du chien

Après avoir garé notre véhicule, nous avançons sur un grand chemin et sommes reçus par Tosca, un très gentil toutou qui garde les lieux et accueille chaleureusement les visiteurs. Une cinquantaine de personnes est présente : il s’agit de la clientèle des Biocoop de Tarbes, qui a été invitée, tout comme nous, à découvrir l’endroit où sont pondus les œufs qu’ils ont l’habitude de consommer.

 

Le paradis des poupoules

Jean-Yves est arrivé de Bretagne en 2002. Il a commencé par l’agriculture conventionnelle, puis s’est tourné vers le bio en 2012. Depuis 2019, il produit des œufs : « On les vend à des magasins spécialisés comme Biocoop, à des restaurateurs, et à des épiceries de village, ce qui est très important pour le lien social », nous a-t-il expliqué. 3000 poules pondeuses sont réparties dans plusieurs bâtiments : « Nous avons également, depuis peu, un atelier de poussins : on souhaitait avoir nos propres poules pondeuses ».

 

Glyphosate à poil et à pattes

Après avoir engagé la conversation avec plusieurs groupes de poules, le Mag est formel : ces gallinacés sont tout à fait sympathiques. Ils sont également en pleine forme, vivifiés par l’air de la région et par les bons soins prodigués par Jean-Yves et son épouse Caro : « Nos valeurs sont celles de l’agriculture paysanne, nous sommes très attachés au bien-être animal et au respect de l’environnement ». Ici, pas de pesticides, mais des chèvres en liberté qui grignotent les mauvaises herbes : « Elles sont notre glyphosate à nous ! », plaisantent les propriétaires. Plus loin, des chevaux paisibles observent la scène en silence. Ici, c’est manifeste : tous les animaux sont à leur aise. Et ce n’est pas Tosca qui va nous contredire !

 

Petites boules jaunes

Beaucoup d’enfants sont venus visiter la ferme, et ils sont ravis de voir tous ces animaux. Les poussins, installés au chaud dans une nursery, ont beaucoup de succès. Concernant ces adorables petites boules de plumes jaunes, Jean-Yves nous explique que la loi a changé depuis le 1er janvier 2023 : « Avant, les poussins mâles étaient… broyés ». Frissons dans l’assistance… « Aujourd’hui, la sélection se fait in ovo, dans les tout premiers jours après la fécondation ». Si vous vous demandez (comme nous) pourquoi les mâles ne sont pas gardés pour être élevés et devenir des poulets destinés à la consommation, c’est parce que la génétique des poules pondeuses n’a rien à voir avec celle des poulets. Ah, autre chose : vous vous demandez (comme nous) pourquoi vos poules ne pondent pas en hiver ? Ce n’est pas une question de température, mais c’est à cause du manque de soleil : donnez-leur au minimum 15 heures de lumière par jour, et elles pondront même en plein décembre !

 

Refuge pour poules

Ici, les poules sont spécialement chouchoutées : lorsque l’une d’entre elles a le moindre souci, une fatigue passagère ou un petit coup de blues, Caro le repère immédiatement et isole la pauvre poupoule dans le Refuge jusqu’à ce qu’elle se retape. Ce refuge est un véritable Club Med pour poule, où tout est mis en place pour leur accorder un séjour cinq étoiles. Un panneau annonce d’ailleurs la couleur : on y voit des poules boire du thé, faire du yoga, se détendre sur un transat… Tout ça sous le regard bienveillant de Tosca, qui veille à ce qu’aucune poupoule ne manque de rien.

 

Local Friday

La visite s’est conclue par un excellent goûter (le Mag se souviendra longtemps du far breton aux pruneaux), accompagné de la remise du chèque issu du « Local Friday ». Les 24 et 25 novembre derniers, Biocoop avait organisé une opération de soutien aux producteurs bios locaux : les magasins s’étaient engagés à reverser à des acteurs bio la marge réalisée sur les achats de produits locaux pendant ces deux jours. Deux projets ont été soutenus : le projet d’agroforesterie de Jean-Yves et Caro, qui consiste à planter mille arbres et arbustes sur la propriété, et le projet de rénovation du Fournil d’Antan. 1300 € ont été recueillis par les Biocoop de Tarbes : Jean-Yves & Caro se sont donc vu remettre un chèque de 650 € pour les soutenir dans leurs futures plantations. Au-­delà de l’opération Local Friday, les deux magasins Biocoop de Tarbes s’engagent quotidiennement aux côtés des acteurs locaux, en travaillant tout au long de l’année avec plus de cent producteurs locaux de tous métiers (maraîchers, boulangers, éleveurs, apiculteurs, vignerons, etc.).

 

Petit paradis bio et local

Organiser une telle rencontre entre un producteur et ses consommateurs est une excellente idée. Savoir que les œufs que l’on a l’habitude d’acheter sont pondus par des poules en pleine forme, évoluant dans un environnement aussi sain et paisible que celui-ci, et bien c’est rassurant et ça fait plaisir ! Lorsque Jean-Yves et Caro nous ont dit qu’ils cherchaient un repreneur, l’idée de vivre dans un tel petit paradis nous a traversé l’esprit l’espace d’une seconde. Mais nous posons d’emblée une condition non négociable : si le Mag reprend la ferme, on garde Tosca avec nous !

 

Biocoop Le Grand Pic Tarbes – 17 route de Pau à Tarbes – 05 62 46 35 05

Biocoop Le Grand Pic Brauhauban – 6 avenue du Marché Brauhauban à Tarbes – 05 62 44 35 50

www.biocoop-tarbes.com