Fidèle au projet initial, le Cartel Bigourdan fignole le Big Bag dans le moindre détail et accueille une programmation étonnante de diversité. Face aux mastodontes du genre, le festival est devenu en 5 ans une référence régionale qui assume sa popularité à mi-chemin entre le festival et la fête de village. A l’origine du succès, des dingues de musique.
Avec une affiche qui met le paquet ça ne vous a pas échappé : ciao l’été, le Big Bag est de retour. Aux manettes, un Cartel Bigourdan regonflé à bloc et une programmation aux petits oignons où cohabitent bons vieux live, DJ set et projets plus improbables. A trois semaines de l’événement phare de la rentrée, questions à Clément Soisson, programmateur.
Qui fait la programmation du Big Bag ? Les débats sont-ils animés ?
Clément Soisson : Nous sommes une petite dizaine à faire la programmation, on discute des heures, ce n’est pas toujours simple ! Depuis le début nous essayons d’être assez variés, avec un grand taux de découverte pour le renouvellement, mais également des groupes qui ont beaucoup tourné sur les festivals cet été.
Les concerts ont lieu sur 3 scènes différentes : chapiteau, Alamzic et bodega. Pourquoi ce choix ?
L’idée est de mélanger les publics, qui passera d’une scène à l’autre. Le chapiteau sera gratuit le vendredi soir, l’Alamzic ouvert aux musiques électroniques le vendredi soir. Le samedi soir, la salle deviendra espace club de 10h à 1h, accessible avec le pass chapiteau. En simultané, la bodega est un espace gratuit accueillant une scène variée et locale, durant tout le festival.