Balade : En route pour le lac d’Arou !

On ne sait pas comment s’est passée votre rentrée, chers amis, et l’on espère bien sûr qu’elle fût excellente ; mais la nôtre fut, et le mot est faible, plutôt agitée : pas facile de se replonger dans le boulot après deux mois de vacances ! Pour se détendre un peu les neurones, on a fait comme d’habitude : on est parti faire un petit tour en montagne.

Cette fois-ci, c’est au lac d’Arou que nous décidons de nous rendre pour nous aérer les idées. C’est une balade facile et agréable : pile-poil ce qu’il nous faut en ce vendredi de septembre où le thermomètre de notre humeur affiche de basses températures.

Ça va ? Meuuh oui !

Après Payolle, juste avant d’arriver à Lesponne, on tourne à La Vialette et on se gare à la Hourquette d’Ancizan. Le temps est nuageux, les blousons sont de sortie, on avale le triple café noir habituel et l’on part tranquillement sur les sentiers en écoutant les chants des oiseaux pyrénéens. Très vite, le ciel s’éclaircit et l’ambiance se réchauffe ; on croise quelques vaches, et l’on se surprend même à échanger gaiement quelques mots avec elles. Sympas, les vaches de la vallée !

Beauté toxique

Soudain, la splendeur de la nature pyrénéenne s’offre à nous de manière inattendue : de magnifiques fleurs bleues jonchent le chemin, étirant vers le ciel leurs longues tiges aux grappes de pétales bleutés. Ce sont des Aconit Napels, réellement splendides, mais méfions-nous de la beauté : cette plante est hautement toxique, c’est un poison pouvant entraîner chez l’homme une mort rapide. Donc faites comme nous : observez-les, prenez-les en photo, mais ne les mangez pas, merci. Au bout d’1h30 de marche, on arrive au lac d’Arou, et pour tout vous avouer, on lui a trouvé une bien triste mine : son niveau d’eau est extrêmement bas, c’est un niveau anormal pour la saison, et c’est l’une des conséquences de plus des épisodes caniculaires que nous subissons depuis le début de l’été.

Ami des bêtes !

Et voilà que soudain, comme pour nous remonter le moral, plein d’animaux se sont mis à apparaître autour de nous : un traquet-motteux solitaire, une hermine encore vêtue de sa fourrure printanière brune, des vaches au moins deux fois plus sympas que celles du chemin aller, et des dizaines de marmottes nous ont accompagnés tout au long du chemin. Sur le parking, des ânes paisibles nous attendaient pour nous souhaiter bonne route, pour la plus grande joie des enfants qui adorent caresser leurs grosses têtes pleines de poils. Il y avait même un âne gris à la croix de Saint-André, ou âne du Cotentin, qui présente la particularité d’avoir une croix brune dessinée sur son pelage.

Revigorés

Et voilà ! C’était une très bonne balade de près de 3h30 facile et agréable. À peine rentrés, nous nous sommes rués sur notre clavier d’ordinateur pour rédiger cet article, remontés que nous étions par l’air pur des Pyrénées. Vous connaissez à présent le secret de la plume rédactionnelle du Mag : inspirer l’air de la montagne afin de s’octroyer un bon courant d’air entre les deux oreilles. Merci les Pyrénées, et à très vite : on revient bientôt !