Encore un été d’affluence en Bigorre, avec des records de fréquentation touristiques tombant comme des dominos : il n’en faut pas davantage à certains édiles pour évoquer, avec raison, le concept de tourisme quatre-saisons. Et devinez qui pour remplacer skis et snowboard la belle saison venue ?
La question, comme on dit, est vite répondue : le vélo sera la « petite reine » du tourisme d’été. Les Hautes-Pyrénées bruissent déjà du bruit des chaînes cliquetant sur les pignons, le commerce de vélo, partout en France, ne cesse de croître, le Tour de France ne faiblit pas, le Cycl’N Trip ne démérite pas, ni non plus les autres courses cyclistes du département. Bref, il y a un filon, et un filon vertueux. Quand les Hautes-Pyrénées représentent un éden ancien pour ceux qui avalent les routes, les crosseux, les descendeurs et enduristes y découvrent un paradis tout neuf, qui ne cesse de s’agrandir et s’embellir. Le Pic du Jer, on en parle ? Le Pumptrack de Loudenvielle ? Le Skyvall menant à Peyragudes ? Etc., etc.
Dernièrement, c’est le VTTiste bagnérais Rémi Laffont qui est parti en échappée : le jeune homme, à l’impressionnant palmarès en VTT marathon, a su piquer l’intérêt d’Emmanuel Macron, en lui présentant, lors de son dernier passage, son projet de création d’une Maison du Vélo à Campan et le lancement prochain d’une marque de vélo made in Bigorre. Ça augure dur ! Et il semblerait que se trace, dans le sillage d’un certain nombre de passionnés, un chemin de mieux en mieux défini : celui menant à une attractivité départementale encore amplifiée. Ne reste plus qu’à prolonger l’effort.