Quel point commun entre un astronome amateur, un collectionneur de mobylettes ou de briques chauffeuses, un philatéliste, un ébéniste ? Le Hobbies Passions Tarbes les 28 et 29 octobre, pour deux folles journées nouvelle formule, « un grand moment d’utopie pure » !
Exit la Foire des Hobbies, la nouvelle équipe a sacrément rafraîchi le concept et frappe fort « avec 18 000 m2 d’animations et d’expositions pour les publics de passionnés ou une balade en famille ». En janvier, l’association organisatrice prévoyait d’accueillir 250 exposants provenant de tout le territoire national : « Pour l’heure, ils sont 254, l’objectif est atteint et les halls sont complets ! », se satisfait le vice-président Michel Rojas. 3500 à 4000 visiteurs sont attendus, « mais nous allons sûrement frôler les 6000 personnes » pour un budget de 100 000 euros, une ambition fort heureusement soutenue par une soixantaine de bénévoles, le Parc des Expos et la Ville de Tarbes, pour ne citer qu’eux.
Qui sont les pressophiles ?
Bienvenue sur la planète collections, hobbies et loisirs en tous genres. Mais au fait, qui sont ces passionnés obsessionnels ? Grands enfants en quête du Graal, artisans de l’inutile ou faiseurs de rêve ? Elément de réponse avec Michelle Dehaine, pressophile de son état : « Les pressophiles sont des collectionneurs de fers à repasser anciens, nous sommes 40 000 dans le monde ».
Michelle traque ainsi tout nouvel objet depuis 35 ans et sa collection débute au XVème siècle, avec des fers français et chinois… « sans parler de nombreux documents dans le domaine de l’entretien du linge, le repassage mais aussi la lessive. Dans ma collection, 44 pays sont représentés, et je ne désespère pas augmenter un jour ce palmarès ! ».
Sur le stand de Michelle, la reconstitution d’une blanchisserie et l’exposition d’instruments relatifs aux divers métiers du linge et du vêtement, leurs travaux spécifiques.
Elle peint sur porcelaine
A présent, direction l’atelier de Steffy, « avec un style s’orientant vers des personnages illustrés, originaux et gais, car faire sourire les gens est quelque chose d’extraordinaire ! ».
Stéphanie Rojas travaille dans l’hôtellerie lourdaise, et s’évade en prenant les pinceaux : « J’ai toujours aimé ce qui était manuel et en 2006, j’ai regardé un documentaire sur Olivia Guez, peintre sur porcelaine. Je suis montée à Paris pour suivre son enseignement, ma passion s’est confirmée ». Une peinture résolument moderne, avec d’infinies possibilités. Techniques classique, américaine et scandinave en mains, Stéphanie ouvre son atelier en 2008, organise régulièrement des ateliers et partage son savoir-faire avec ses élèves, « dont la plus âgée a 75 ans ». Ses créations sont toutes peintes à la main et cuites au four entre 750 et 900 °C selon les couleurs, certaines pièces nécessitant jusqu’à 5 cuissons.