Deux jeunes élèves du club Pole Dance 65 se sont brillamment illustrées lors des championnats du monde. Rencontre avec Lucie et Oriane !
Le 14 décembre, Oriane Nogueira et Lucie Lauga-Lauret (15 et 16 ans) étaient à Rome pour grimper sur la première place du podium mondial. Florence Abbadie, coach du club, était là pour les soutenir.
L’aventure avait commencé en avril 2023 à Hendaye, lorsque les deux jeunes sportives ont été sélectionnées pour intégrer l’équipe de France. Grâce à cette performance, elles avaient décroché leur ticket d’entrée pour les championnats du monde à Rome, en décembre dernier (catégorie amateur). Florence, les avez-vous accompagnées en Italie ? « Bien sûr ! Elles n’ont pas eu le choix ! (rires) Il y avait aussi tous les parents : on a fait un convoi pour y aller tous ensemble ».
La prestation d’Oriane et Lucie était millimétrée : « On avait un seul passage de 3 min 30 s pour faire notre chorégraphie », nous ont-elles expliqué. Pas de place pour l’improvisation ! Comment avez-vous abordé la compétition ? Étiez-vous stressées ? « Il y avait un peu de stress, mais ce n’était pas négatif : c’était une super expérience. Et on ne s’attendait pas du tout à remporter le titre ». Ah bon ? Pourquoi ça ? « On fait un entraînement par semaine, c’est beaucoup moins que les autres. On a mis du temps à réaliser qu’on avait gagné ! »
Florence est sur un petit nuage : « Ce titre, c’est quelque chose d’impensable. Quand j’ai créé l’association, le but était de faire découvrir ce sport ; jamais je n’aurais pensé arriver jusqu’à ce niveau. C’est extraordinaire ! ». La suite ? Lucie et Oriane vont continuer à pratiquer la pole dance par passion et plaisir : « Le problème, c’est qu’à présent on est bloquées : aller plus haut que les championnats du monde, c’est impossible ! (rires) ».
Florence, un dernier mot ? « Merci à nos partenaires, c’est aussi grâce à eux qu’on a pu ramener cette victoire. Merci aux parents de nous avoir accompagnées et de nous faire confiance : pour des parents, ce n’est pas forcément facile d’emmener leurs enfants faire de la pole dance, car il y a toujours quelqu’un dans la famille qui va dire “Oh, une strip-teaseuse !”, alors que non, pas du tout ! Même si les mentalités évoluent, il y a encore beaucoup de préjugés autour de ce sport ». Lucie et Oriane, est-ce que vous ressentez ces préjugés ? « Un peu, mais quand on montre des vidéos aux gens, ils voient que c’est vraiment physique ; et quand ils essayent, ça leur fait fermer leur clapet ! (rires) ».
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