Pour accompagner l’année qui débute, le Mag a besoin d’une bande-son de qualité. Ça tombe bien : La Gespe démarre sa nouvelle saison.
Plus que jamais, la prog’ de La Gespe est placée sous le signe de l’éclectisme : depuis les lectures musicales de Catherine Ringer jusqu’au punk celtique de Rumjacks en passant par les chansons de Sylvain Duthu, il y en aura pour tous les goûts, tous les styles, tous les âges… toute la famille !
Alors, que nous a préparé La Gespe pour ce début d’année ? « On aura à la fois des têtes d’affiches et des belles découvertes, assure Pierre Domengès, le boss des lieux. Catherine Ringer ouvrira la saison à Lourdes, Laura Cox reviendra à l’occasion de la sortie de son nouvel album, il y aura À La Bonheur, un groupe qui était en accompagnement chez nous… Sans oublier The Paul Collins Beat. Paul Collins est un artiste que j’adore : c’est un Américain qui s’est fait connaître en écrivant des chansons pour Blondie. Il fait actuellement une tournée en hommage à son premier groupe, The Nerves. »
Bonne nouvelle : le projet Itinéraire Chanson est de retour au Paris. « Ozâm, qui a excessivement évolué grâce au programme d’accompagnement, se produira en début de saison. On retrouvera aussi L’Air de Rien, un duo de chanson française, et il y aura des lectures musicales, dont Quand Raymond Devos rencontre Georges Brassens. » Un coup de cœur particulier, Pierre ? « Oui, une très belle découverte, un artiste normand nommé Le Braz qui fait de la balade folk. Il a un univers très poétique avec de super textes. Une sorte d’Eliott Murphy à la française ».
Le rap rythmera cette première partie de saison : « On a un gros projet avec la Banque Alimentaire : chapeautés par des rappeurs, des jeunes vont écrire et enregistrer un titre sur le thème de la solidarité et de l’engagement. Le clip servira de matériel de promotion à la Banque Alimentaire. » À noter également : le concert rap de Spider ZED : « C’est un concert en collaboration avec l’ENI, avec Milit’Ants en première partie, un groupe local avec qui nous allons développer de nombreux projets cette année, notamment sur les résidences de territoire sur le nord du département. On va faire se rencontrer l’urbain et le rural ». Au printemps, il y aura le retour de l’évènement Dark Side of the Rock en partenariat avec le Conservatoire, le Parvis, Jazz Pyr et le Celtic : « Il y a un public qui vient du monde entier, c’est hallucinant. Ce sont des musiques très recherchées, il y a une énergie et une originalité très étonnantes ». On vous en reparlera d’ici là ; en attendant, lecteurs, restez à l’écoute, et n’oubliez pas ce que disait Ted Nugent à propos de la musique : « Si c’est trop fort, c’est que vous êtes trop vieux ». Pardon ?
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