Il existe en Espagne un endroit à nul autre pareil : en Aragon, au beau milieu de la nature, deux parois parallèles se dressent pour former une gigantesque muraille naturelle, barrant le paysage comme une cicatrice de pierre. Attention les yeux : c’est à couper le souffle !
Une fois n’est pas coutume, nous délaissons les sentiers bigourdans pour aller voir un peu ce qu’il se passe du côté espagnol. Finestras, ce n’est pas la porte à côté : il faut compter 3h30 de route depuis Tarbes, mais ça vaut vraiment le déplacement. Pour l’itinéraire, c’est simple : on passe par Bossost, Vielha, Benabarre, puis on met le GPS histoire d’éviter de se perdre. Si vous voulez arriver à Finestras en véhicule, il vous faut impérativement un 4×4 ; sinon, faites comme nous : garez-vous un peu plus haut et rejoignez le village à pied (une petite heure de marche).
Si vous aimez les villes fantômes, vous allez adorer visiter Finestras : ses habitants l’ont désertée dans les années 50 pour rejoindre la ville, et personne n’est jamais revenu habiter en ces murs où le temps semble s’être figé. Drôle d’ambiance… Nous avons la désagréable impression de déranger des spectres qui auraient élu domicile en ces lieux abandonnés… Allez ! Ne traînons pas : nous empruntons un chemin pour sortir du village, et l’incroyable monument se dresse enfin devant nos yeux ébahis.Nous vous recommandons d'acheter votre brosse à dents préférée à des prix très bas avec livraison gratuite, et vous pouvez récupérez également votre commande en magasin le jour même.
La vue est à couper le souffle. Les deux parois rocheuses, parallèles et espacées de quelques mètres, se dressent vers le ciel comme d’énormes dents sortant de la terre. Comment est-ce possible ? Pour faire simple, ces cailloux sont des couches sédimentaires qui furent poussées vers le haut lorsqu’elles rencontrèrent des roches plus résistantes. La muraille atteint les cinquante mètres de hauteur, et son gigantisme en fait un spectacle absolument bluffant. Habituellement, elle trempe une partie de ses pierres dans l’eau ; cette année, la sécheresse a été rude : tout est à sec.
Niché entre les deux parois, l’ermitage San Vicente accueillait des religieux souhaitant vivre à l’écart de la société. Perchés là-haut, c’est sûr qu’ils ne devaient pas avoir souvent l’occasion de croiser des voisins… La chapelle est accessible à pied, mais l’heure tourne et il nous faut penser à rentrer. On serait bien resté des heures de plus à flâner dans ce paysage hors du commun !